19 Mars 2014
Je remets à l'honneur cette page que les affaires sarkoziennes semblent réactualiser : le discours critique d'un député jurassien nommé Jules Grévy, devenu par la suite président de la République et contraint malgré sons statut à la démission en raison des magouilles à la légion d'honneur de son gendre.
Cet heureux temps n'est plus où l'on avait le sens de l'honneure et du déshonneur.
L'immunité consubstantielle à la fonction présidentielle, reliquat du pouvoir monarchique, est malheureusement souvent synonyme d'impunité. Alors on peut toujours suspecter un futur candidat à l'élection présidentielle de postuler non pas pour défendre l'intérêt de la nation mais pour échapper à des poursuites judiciaires...